Le gouvernement britannique s'inquiète de la militarisation des Chemtrails
Finalement, ce n’est plus une théorie du complot. C’est les Russes.
Il n’y a pas meilleur moment pour discrètement passer aux aveux, alors que le monde est à feu et à sang.
2 mois après avoir officiellement lancé des projets visant «atténuer la lumière du soleil pour lutter contre le réchauffement climatique», la Grande Bretagne s’alarme autant de leur effets réels que de leur utilisation par «des tiers».
«Le gouvernement reconnaît la nécessité de comprendre les risques et les impacts des approches [de modification du rayonnement solaire] qui pourraient être déployées par un acteur indépendant ou tiers», écrit le ministre du Climat Kerry McCarthy dans une circulaire ministérielle, consultée par le Telegraph.
Autrement dit, les Chemtrails - l’injection de particules dans la stratosphère qui permet de créer un nuage chimique pour empêcher une partie de la lumière du soleil d'atteindre la surface - seraient non seulement dangereux mais pourraient être utilisés offensivement par des puissances étrangères.
Comme, à tout hasard, la Russie.
«Dans un contexte où, par exemple, la Russie développe de plus en plus son recours à la guerre hybride, il est possible – pas immédiatement, mais à terme – qu'elle cherche à élargir et à diversifier ses activités, pour y inclure des types d'activités plus novateurs, dont la géo-ingénierie solaire pourrait faire partie», met en garde dans les colonnes du Telegraph Matt Ince, directeur associé de Dragonfly Intelligence.
«Notamment en raison de son coût relativement abordable et de sa faisabilité, mais aussi parce qu'elle permettrait un certain degré de déni plausible.»
Ce qui, incidemment, donne une excuse toute trouvée si on venait un jour à découvrir que la technologie est utilisée depuis des années dans le ciel britannique.
Mainstreamisation du sujet
Toujours qualifié de complotiste par quelques médias aux ordres qui n’ont pas encore reçu le memo et refusent de lever les yeux au ciel, le projet Chemtrails s’est donc enfin invité dans la sphère mainstream.
Porté pendant longtemps par le philanthrope Bill Gates, qui cherchait à masquer les rayons du soleil avec ScoPex avant de revêtir son costume de virologiste, il est pourtant discuté depuis des années ouvertement dans certains cercles, pour «lutter contre le rechauffement climatique».
Le patron de la CIA John Brennan au Council on Foreign relations, en 2016
Mais depuis l’avènement du mouvement trumpiste, l’approche est désormais fondamentalement différente des deux côtés de l’Atlantique: pendant que l’UE est en pleine étude des technologies de «modification du rayonnement solaire» pour atteindre son objectif annoncé de «lutte contre le changement climatique», Robert Kennedy a lui promis de lutter farouchement contre.
«Des aérosols sont injectés en continu sur nous, chaque jour. Brome, aluminium, strontium. On les pulvérise dans notre ciel à longueur de journée. C'est fait, nous pensons par la DARPA. Je fais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour l’arrêter.»
La Floride a elle pris les devant, ouvrant la voie à interdiction totale de la géo-ingénierie et la modification du climat.
Ces russes quand même ! ;-)) Ce serait drôle dans un film comique, mais là c'est effrayant de bêtise et de mépris pour nous.