L’UE a subi une «transformation radicale», a constaté le chef de la diplomatie russe lors d’un forum international à Moscou, rappelant qu’elle avait initialement été créée comme une union économique destinée à améliorer la vie de ses habitants.
«C’est désormais essentiellement une branche, ou plutôt un appendice, de l'OTAN.»
Ce qui est difficilement contestable étant donné l’hystérie qui s’est emparée de toute la technocratie bruxelloise, dont la plupart des décisions (unilatérales) ne visent qu’à servir la guerre par proxy que mène l’alliance Atlantique contre Moscou.
Mal qui plus est, comme le souligne Sergueï Lavrov (vidéo), mais l’objectif est ailleurs.
Pour l’OTAN comme pour l’UE, l’objectif c’est la guerre perpétuelle. Ou plutôt conserver un ennemi perpétuel - la Russie.
«Alors comme ça, nous allons attaquer l'OTAN, n'est-ce pas? C'est quoi ce délire? Tout le monde comprend que c’est un non sens. Ils trompent leur population afin de leur faire les poches», vient de rappeler comme une évidence Vladimir Poutine lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Il faut dire que la menace russe, ça rapporte gros: l’OTAN vient de contraindre ses membres à consacrer 5% de leur PIB (contre 2% aujourd’hui) à la Défense - soit des centaines de milliards d’euros à venir.
Pendant que l’UE a décidé de s’endetter sur les prochaines décennies pour financer les 800 milliards de son fastueux projet Re-arm Europe.
Tout ça pour «protéger» le continent de l’invasion (à dos d’âne) d’un pays de 143 millions d’habitants à la démographie amorphe… et dont le seule requête est de ne pas avoir de bases de l’OTAN à ses frontières.
Après tout, si les Européens ont décidé de se saigner à blanc en gobant les mensonges grossiers que leur sert quotidiennement leur propagande, le complexe militaro-industriel aurait tort de se priver.
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